Le secteur est en train de transformer le commerce mondial mais certains acteurs refusent de se transformer de manière beaucoup plus rapide pour que le commerce physique devienne moins important dans le secteur de la mode.

La meilleure transformation actuelle du secteur est l’adoption de la fashiontech qui est peu ou mal exploitée alors que plusieurs milliards de dollars de marchandises sont gaspillés chaque année à cause de la mauvaise planification de ventes des acteurs qui préfèrent la physique que le numérique. Ils savent cependant que le numérique réduit le nombre d’invendus dans les magasins physiques et les impacts environnementaux négatifs causés par les boutiques physiques notamment les grandes surfaces qui sont des énergivores.

Même si certaines grandes marques comme DIOR, Nike, Ralph Lauren ou Adidas utilisent de plus en plus la réalité virtuelle ou le metaverse afin de mieux personnaliser leurs produits et de diminuer les impacts carbones de leurs magasins qui sont des bouffeurs d’énergie et de chiffres d’affaires des marques, la fashiontech est très en retard. Parce que les grandes marques de luxe et les acteurs de la fast fashion ne sont pas vraiment des innovateurs numériques. Ils préfèrent plutôt laisser les innovations virtuelles aux grandes acteurs technologiques ou marketplaces comme Amazon et Alibaba et à l’industrie des jeux vidéo qui sont, pourtant, eux-mêmes des opportunités pour les marques de mode qui veulent personnaliser le parcours d’achat des clients et leurs produits.

Même Zara et H&M qui sont des acteurs majeurs de la fast fashion sont en retard. Actuellement, ceux qui innovent davantage sont des start-ups de la fashiontech comme Shein (Chine) et Asos (Royaume-Uni) qui a pu faire un chiffre d’affaires de 3,91 milliards de livres dans son exercice 2020-2021 et 3,94 milliards de livres sterling pour l’année 2022 contre un chiffre d’affaires de 3,58 milliards de livres sterling pour l’exercice 2023. Malgré leurs problèmes logistiques et de mauvaise qualité de produits due à leur modèle économique qui ne s’adresse qu’une portion de la population mondiale et leurs faibles chiffres d’affaires par rapport aux géants de la mode, ces acteur sont souvent les plus innovatrices du secteur de la mode numérique.

La fashiontech a un avenir dans l’économie mondiale. Nonobstant les géants du secteur et les start-ups technologiques ont une marge de manœuvre très importante à faire pour la prospérité de la mode qui a besoin d’un nouveau visage économique qui prend aussi en compte le respect de l’écologie tout en étant transparents dans les processus de fabrications de leurs produits.

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